2 février 2010
2
02
/02
/février
/2010
12:37

L'épervier a repris son envol au dessus des têtes des gestionnaires de crédits, et des hauts responsabes de l'Administration Camerounaise.
Des hauts responsables dont nous allons taire les noms ici ont été récemment appréhendés dans la capitale; beaucoup d'entre eux était encore en fonction. Mais on a ouie dire que selon des instructions venant des hautes sphères de la présidence ces " présumés détourneurs" de déniers public sont à mésure de bénéficier d'un abandon de poursuites judiciares s'ils sont prêts à payer la somme qu'on leur attribue comme montant détourné.
On constate donc que le gouvernement a décidé de ne plus mettre seulement les personnalités en prison mais aussi leur permettre de rembourser sous forme de caution, l'argent qu'il ont détourné dans le cadre de leurs fonctions.
Et ce mode de gestion politico-judiciaire de ces hauts cadres est sujet à débat actuellement; car les détraqueurs de cette approche targuent qu'il n'apparait nulle part dans le nouveau code de procédure pénale une telle disposition le prévoyant. Dès lors on est en droit de se demander si cette procédure est en marge des dispositions légales, ou alors quel est le cadre juridique qui définit le canevas suivit et dont ce servent les magistrats pour gérer ces affaires?
de tout façon pour l'homme de la rue, on peut constater un certain engouement positif dans cette nouvelle façon de faire, dans la mesure où l'argent de l'Etat revient dans les caisses. L'Etat ne sais pas encore prononcer par le biais de son porte parole sur la question, et l'on peut penser que l'épervier frappera encore dans les prochains mois.
Les hauts dignitaires du gouvernement n'ont qu'à bien se tenir, car si'l passe dans les mailles du filet du Controle Supérieur de l'Etat, l'épervier ne les ratterait peut être pas...!
A bon entendeur salut